lundi 30 avril 2007

Illusion ou passion ?



Janvier 2007.

Cent ans plus tôt. Une histoire qui dort debout toute seule, qui se construit, seule, comme une pyramide, qui aurait à son sommet la pierre qui roule et amasse toute la mousse. Deux heures. Pour rêver vraiment à une grande histoire avec un rôle modeste et humble, tellement grand. Un Edward Norton comme on en voit peu. Et pourtant. Les occasions ne manquent pas de le voir exceller dans plusieurs films tout aussi excellents. L'illusionniste n'est pas un homme, c'est un rêve. Un idéal personnifié, un roc de chamallow grillé un soir d'aout, quelque chose qui est là pour être.
Chaque élément est un détail. Chaque détail est important. Chaque moment est pensé, savouré, anticipé. Et pourtant ce n'est pas monotone tout est possible et tout devient ce qui est inné. C'est un livre où chaque page est blanche de mots.
C'est un monde cruel où la raison a du s'inventer une symbiose avec la passion pour lui permettre de lui laisser place nette pour l'avenir.
Mais ce film il ne faut pas en parler. Il faut admirer ces images. Et s'inventer la suite pour que ce film ne s'arrête jamais...

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